-
Posté par dam, le :
01/09/2015
La Liberté consacre une page et un joli portrait à l'attaquant fribourgeois qui s'est envolé hier pour Minneapolis et de nouvelles aventures. Morceaux choisis.
«J’ai déjà participé à trois camps là-bas ces trois dernières années, mais cette fois, je n’ai franchement aucune idée de ce qui m’attend.» rappelle Bertschy qui en a discuté avec Joël Vermin qui a fait le même genre de parcours en 2014.
Première étape : éviter les coupes du camp des recrues pour voir plus loin : «Je devrai survivre aux premières éliminations afin de participer au camp de Minnesota qui suivra. Le scénario parfait serait d’obtenir ma place dès cet automne, mais je suis réaliste. Les dirigeants m’ont dit que je devais d’abord m’adapter au jeu d’outre-Atlantique en passant par la ligue américaine (AHL). Si tout va bien, j’aurai peut-être une chance d’être appelé en NHL durant la deuxième partie de la saison.».
La NHL, un rêve qui a commencé à l'habiter lors de son repêchage, en 2010 : «J’ai vraiment commencé à penser à la NHL en 2012, après avoir reçu un coup de fil de mon agent m’informant que j’avais été drafté. C’était un pas de plus vers mon nouveau rêve. Je me souviens très bien de ce moment. Nous faisions des grillades chez un pote. J’étais tranquille lorsque mon téléphone a sonné. Il m’a manqué les mots en apprenant la nouvelle. J’ai raccroché et je l’ai annoncé à mes amis. Nous avons bien fêté ça.».
Bertschy a pris son temps avant d’effectuer le grand saut. «J’en ai discuté avec ma famille et mon agent. Je voulais terminer mon apprentissage, histoire d’être libre. C’était le cas en été 2014, mais j’ai repoussé mon départ. J’avais connu une mauvaise saison (Berne a disputé les play-out) et je voulais tenter ma chance en étant à 100% prêt physiquement afin d’avoir totale confiance en moi. Je voulais me donner les moyens de réussir.». C'est tout ce qu'on lui souhaite.