La situation devient réellement compliquée du côté de Washington depuis le début de la guerre avec l'Ukraine

Si les athlètes russes de NHL jouent pour la plupart profil bas et condamnent l'action militaire de leur pays, Alex Ovechkin souffle lui le chaud et le froid.

Il a précisé s'opposer à la guerre, mais continue à s'afficher sur Instagram avec le dictateur dont il est très proche depuis longtemps. "Je suis Russe, Poutine est mon président, mais plus de guerres s'il vous plaît. Je regarde ce qui se passe là-bas. Je ne veux pas que quelqu'un soit blessé ou tué" a-t-il déclaré au tout début du conflit.

Une ambiguïté qui se ressent malheureusement dans les travées du stade des Capitals avec un fort soutien pour l'Ukraine, que le club a tout d'abord voulu interdire avant de faire marche arrière sous la pression populaire. Puis maintenant des signes qui demandent à Ovie de partir commencent à apparaître, à cause de l'attitude de la star de l'équipe et mais également de la direction elle-même qui n'a pas pris position, contrairement à tous les autres clubs de NHL.

Le manager général de Washington, Brian McLellan, s'inquiète de la situation et avoue avoir pris de mesures pour protéger Ovechkin d'une éventuelle agression. "Tous les joueurs russes de la ligue vivent des moments difficiles aujourd'hui. Ovechkin est une bonne personne, mais il est émotif, il prend tout à cœur. Il y a une pression incroyable sur lui. Ovechkin est le visage de notre franchise, de tout le hockey de la région. Ses enfants sont nés ici, mais en raison de son statut, il se trouve dans une situation très difficile. On lui parle, il essaie de tout analyser. Notre travail consiste à le soutenir, à l'aider à surmonter tout cela", a-t-il déclaré en conférence de presse.