Si la tendance actuelle est plutôt à revenir à une première division à 12 équipes pré Covid, d'autres ne manque pas de créativité pour imaginer le futur de la National League, certes avec un certain opportunisme, mais avec tout de même des arguments dont je vous laisse juger la pertinence.
Il ne vous étonnera donc pas que l'idée vient de Chris McSorley, maître d’œuvre du renouveau du HC Sierre, qui rêve d’un avenir où le hockey valaisan retrouve sa place au sommet. Selon lui, la National League pourrait compter 16, voire 18 équipes d’ici la fin de la décennie, avec Sierre et Viège parmi elles. Et pas plus tard que ce printemps pour les Hauts Valaisans qui ont les moyens de battre Ajoie.
McSorley voit dans cette éventuelle promotion un moteur pour tout le hockey valaisan, comparable à l’engouement tessinois pour Lugano et Ambri-Piotta. Il est convaincu que Viège et Sierre peuvent coexister en National League, sans se nuire économiquement, à l'image du bassin économique et de population tessinois.
À l’horizon 2027, des réformes majeures s’annoncent. La fin du contrat TV pourrait ouvrir la porte à une restructuration du hockey suisse. Avec l’évolution des infrastructures, Sierre et La Chaux-de-Fonds rejoindraient Viège et Bâle parmi les candidats naturels à une expansion.
McSorley prône un élargissement du championnat à 18 équipes, jugeant cette évolution nécessaire pour la croissance du hockey suisse. Réduire la ligue serait une erreur économique, alors que la tendance mondiale, à l’image de la NHL, est à l’expansion.
Dans ce contexte, la Swiss League se transformerait en ligue amateur élite, tandis que la National League deviendrait l’unique compétition professionnelle du pays. La perspective d’un Valais avec deux équipes au plus haut niveau semble utopique aujourd’hui, mais pour Chris McSorley, l’histoire du hockey est écrite par ceux qui osent rêver grand. Rendez-vous dans quelques années.