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Posté par dam, le :
15/01/2016
Tel est le titre de l'article que consacre La Liberté au trublion qui fête ses 25 ans aujourd'hui.
L'occasion de donner la parole à ses adversaires et coéquipiers qui livrent leur pensée sur ce joueur devenu indispensable à son équipe. Selon Chris Rivera «A Genève, il est détesté autant que partout ailleurs, je l’appelais «p’tit rat». Il va partout, il frappe et il met des goals! J’adore jouer avec et contre lui, c’est un challenge» .
Pour Gardner, «Il est agressif, comme Scherwey, mais il est plus technique. Beaucoup de monde ne l’aime pas. On est toujours heureux d’avoir un tel joueur comme coéquipier. Quand je jouais à Berne, je ne savais pas qui c’était. Nous avions d’autres adversaires, d’une toute autre importance, à surveiller. Je pense à Dubé, Pouliot ou Sprunger… Le nom de Mottet n’a jamais été prononcé lors des théories d’avant-match.»
Pour Joël Genazzi qui a fait ses juniors avec lui, «Il était déjà comme ça plus jeune, à faire son cinéma. Nous n’avons aucun problème l’un avec l’autre, mais nous sommes désormais adversaires sur la glace. Dans le fond, cela ne change rien pour moi. Je n’aime pas trop ce genre de joueur, mais il y a en a dans toutes les équipes.»
Et qu'en pense le principal intéressé ? «Les adversaires veulent souvent me casser la tête» reconnaît Mottet. «On me dit régulièrement que le combat va partir… Je ne suis pas un bagarreur et j’essaie d’éviter. Je me vois mal me battre… Certains essaient de me faire craquer. Je suis là pour amener des émotions. J’en ai peut-être mis trop contre Lausanne, mais nous avions besoin d’un déclic et moi, de me défouler.»
«Je suis un emmerdeur. Peu de gens m’apprécient, mais cela ne me fait ni chaud ni froid. Je déteste perdre. Du coup, les onze défaites m’ont rendu de mauvaise humeur. C’était long…».
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