J'ai déjà eu l'occasion de vous rapporter que l'ancien goalie ne manquait pas d'être très critique envers la Russie, en lien avec le hockey et dernièrement après le record d'Ovechkin.
La République tchèque a fermement réagi après les propos menaçants tenus par Dmitri Medvedev à l’encontre de la légende du hockey tchèque, Dominik Hasek. L’ancien président et Premier ministre russe, aujourd’hui numéro deux du Conseil de sécurité russe présidé par Vladimir Poutine, s’en est pris au gardien membre du Temple de la renommée pour ses prises de position contre l’invasion de l’Ukraine.
Dans des propos relayés mardi par l’agence de presse russe TASS, Medvedev, par l’intermédiaire de son assistant, a accusé Hasek de “russophobie”, conseillant au sextuple vainqueur du Trophée Vézina d’“éviter de traverser la route sans prudence” et de ne “pas boire de bière dans des lieux non vérifiés”. Il l’a également invité à consulter un psychiatre.
Des menaces qui ont immédiatement suscité la réaction des autorités tchèques. Le Premier ministre Petr Fiala a jugé ces propos “absolument inacceptables”, rappelant que même s’ils ne surprennent pas, ils ne doivent pas être ignorés car Medvedev “n’est pas un particulier”.
Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavský, a lui aussi condamné fermement ces déclarations : “Medvedev agit une fois de plus comme un primitif. Cette fois, il s’attaque à une légende de la LNH, Dominik Hasek, simplement pour avoir dit la vérité — la vérité sur la guerre menée par la Russie et sur l’instrumentalisation du sport pour la promouvoir. Ce genre d’intimidation peut être courant dans la Russie de Poutine, mais elle n’a pas sa place dans le monde civilisé.”
Dominik Hasek, très critique depuis le début du conflit, s’est régulièrement exprimé contre la présence d’athlètes russes dans les compétitions internationales et les grandes ligues, y compris la LNH. Selon lui, leur participation revient à soutenir la guerre en Ukraine et alimente la souffrance humaine.